Le monde évolue vers des exigences de plus en plus fortes en matière d’éthique et de transparence, aussi bien sur les produits, les services que sur les organisations qui les fournissent. Le consommateur s’éduque par lui-même. Il privilégiera les circuits courts, les fournisseurs responsables. Il demande plus de participation au débat démocratique. Il souhaite des engagements et non pas des promesses.

Une bonne partie de ces enjeux est plus ou moins (passe en partie) par les standards en matière de responsabilité sociétale. Toutes les organisations sont concernées : entreprises, collectivités locales, établissements publics, associations… Les responsables de ces organisations ont donc le choix d’ignorer ces exigences ou de faire semblant de ne pas en prendre conscience, ou bien de faire évoluer tout ce qui est nécessaire pour offrir la meilleure réponse possible : gouvernance, transparence, éthique…

Le rapport de la commission « notre avenir à tous » rédigé en 1987 a inventé le Concept de développement durable. Il nous y est rappelé que sa plus grande priorité est de répondre aux besoins des plus démunis. Il est également statué que les activités humaines ont dépassé les limitations raisonnables, et qu’il faut désormais veiller à inventer un nouveau mode de développement, pour tous et contribuant à n’exploiter que ce qui est réellement renouvelable.